L’effet bénéfique des cures thermales sur les urbexeurs

Les villes thermales sont aujourd’hui des paradis pour passionnés d’urbex. Il y a un siècle, c’était tout autre chose. Les cures thermales ont longtemps fait partie intégrante de la médecine. Chaque station thermale, voire chaque source, avait ses vertus bienfaisantes et était alors reconnue pour soigner telle ou telle maladie. A l’époque, ces villes prospéraient. Elles accueillaient des voyageurs fortunés venus se soigner. Pour cela elles disposaient d’un, voire de plusieurs établissements de soins, les thermes. Et pour loger tous les curistes, elles proposaient de nombreux hôtels plus luxueux les uns que les autres.

Et puis la médecine moderne est arrivée et a rendu obsolètes les cures thermales pour soigner beaucoup de maladies. Une bonne partie des établissements thermaux ont fait faillite. Parfois reconvertis, parfois simplement abandonnés et oubliés. C’est là que cela devient intéressant d’un point de vue urbex, comme en témoignent mes articles sur  les thermes bleus ou encore sur les trois hôtels d’une petite ville des Vosges (l’hôtel Brice, l’hôtel Mario et l’hôtel Leon) (et oui, dans mon monde les hôtels ont des prénoms et les thermes ont des couleurs – bref,  je m’égare).

Construits pour la plupart au XIXème voire au début du XXème siècle, les thermes sont souvent des édifices splendides, richement décorés et très intéressants à explorer.

 

Les Thermes verts

Les thermes verts sont en réalité un petit établissement, construit au début du XIXème siècle. Il compte seulement une dizaine de cabines de bains individuelles réparties autour d’un couloir central. Totalement abandonné depuis presque un demi siècle, le bâtiment est en sale état. La superbe verrière tient encore bon, mais le bâtiment est ravagé de l’intérieur : l’eau qui faisait autrefois sa richesse le pousse maintenant vers sa ruine. En effet l’eau qui passait sous l’établissement suinte maintenant de toutes parts et dépose une couche de minéraux (ou calcaire, pardonnez-moi je ne suis pas géologue !). Au point que l’escalier central est en passe de devenir un véritable toboggan tant les sédiments recouvrent les marches.

En terme d’urbex, une visite assez rapide. On aimerait que le lieu soit plus grand ! Mais il est splendide. Voyez par vous-même.

Les cabines individuelles valent le coup d’oeil. La plupart proposent une simple baignoire assez originale – je n’en avais jamais vu de telles, je suppose qu’il faut s’y tenir assis. D’autres cabines proposent une baignoire plus classique et une table de massage. Toutes compliquées à photographier car dans la pénombre et surtout très exiguës. Encore une fois, mon fidèle objectif grand angle n’aura pas chômé !

 

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