Fin août, retour de vacances. Avec ma binôme nous commençons à préparer notre prochain road-trip urbex. Après nous être mis d’accord sur la direction générale, nous regardons quels sont les spots de la région. Et là, le château de l’hippomobile me tape dans l’oeil. Ce vieux château abandonné a l’air vraiment impressionnant.

Pendant plusieurs jours je ne pense qu’à lui. Enfin je pense aussi un peu à mon fils – histoire de ne pas l’oublier à la crèche – à ma compagne – au cas où elle lise l’article – et un tout petit peu à mon boulot – service minimum. En résumé, je passe pas mal d’heures à chercher le château : j’épluche les articles d’autres explorateurs, je regarde des vidéos sur youtube, j’analyse tous les indices possibles sur les photos, je recoupe les infos, … Et j’y arrive enfin !

Sauf qu’il est bien plus loin que je pensais. En plus, comme par hasard, il est juste à côté de l’endroit où je viens de passer mes vacances en famille. Mais vraiment tout près : moins de 10 kilomètres, j’aurais pu y aller en vélo ! C’est ballot.

Bon, il va falloir retourner là-bas. Ma binôme est assez facile à convaincre, il suffit de lui montrer quelques photos du château et elle aussi se met à rêver de cette destination de rêve (pour un explorateur).

Le château de l’hippomobile devient le but du road-trip.

 

Le château de l’hippomobile

Il est quand même vachement loin. Alors nous rentabilisons le voyage, et nous arrivons au château de l’hippomobile après 2 jours de road-trip.

Un samedi, en milieu d’après-midi.

Le tour du propriétaire nous impressionne : la demeure est à la hauteur de nos attentes. Déjà en terme de poussière et de decay : le château de l’hippomobile baigne dans son jus depuis au moins 20 ans. Aussi il tombe en ruine – la toiture est une passoire et une grande partie des poutres sont pourries – il ne va plus tenir debout très longtemps. Enfin il est immense et il regorge de trésors : tous les meubles et les effets des derniers occupants sont restés sur place. Il y a des centaines de choses à voir, et presque autant à photographier.

Le problème est évident : pour faire le tour du château avant la nuit, il ne va pas falloir chômer. Nous nous lançons dans une frénésie de photographie.

 

 

Hip hip hip…

Trios heures plus tard, la lumière commence à baisser, il va bientôt faire nuit. Nous en avons pris plein les yeux. Presque trop, j’ai shooté trop vite. J’ai fait le tour de toutes les pièces, mais j’ai bâclé les dernières. Pour capturer les meilleurs angles il faudrait prendre plus de temps sur place. Et même idéalement revenir une deuxième fois, avec un oeil différent.

Nous n’avons pas eu le temps de photographier les sous-sols, pourtant pas dénués d’intérêt. Pas non plus le temps de lire les nombreux documents qui regorgent d’informations sur la vie des anciens propriétaires.

Nous terminons par le garage où sont stockées des vieilles hippomobiles. C’est bien le terme exact : mes recherches google m’ont appris qu’une calèche ou une roulotte ne sont que des types particuliers d’hippomobiles. Mes recherches m’ont également appris pas mal de choses sur l’histoire du château mais je préfère les taire pour ne pas dévoiler l’emplacement du château.

Voici le garage du château de l’hippomobile.

 

Cet article a 2 commentaires

  1. Bonjour Olivier.

    Quel endroit incroyable !! et visiblement préservé des dégradations volontaires.
    Cela valait le coup de faire deux jours de route.
    Merci pour ce voyage dans le temps.

    Théo Dore

    1. Merci Théo !
      Et oui le lieu est impressionnant. Pas de dégradations, mais malheureusement le lieu est complètement mis en scène. Enfin on ne peut pas tout avoir !

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